Lorsque le passage du sein au biberon est nécessaire mais malvenu, il peut être utile que quelqu'un d'autre, et non la mère, offre le biberon au bébé, par exemple une grand-mère ou un père. Le changement est donc complet : du lait et de ceux qui offre au bébé. Le refus du biberon n'est cependant pas un phénomène courant : il arrive souvent, en effet, que le bébé passe du sein au biberon facilement et rapidement du fait du moindre effort de succion.
Si, au cours des premières semaines de la vie du nourrisson, la mère n'a pas assez de lait ou si cette situation survient en raison de brèves maladies ou d'un stress mental, l'alimentation déficiente au sein est complétée par des quantités plus élevées de préparations pour nourrissons, mais seulement si le manque de lait c'est momentané. Dans le cas d'une diminution temporaire du débit de lait, il est utile d'augmenter le nombre de repas, car la succion du bébé est un excellent stimulant de la sécrétion lactée, et de prendre certains médicaments qui favorisent la production de lait.
Voici un exemple pour clarifier : la maman d'un bébé de 3 mois qui pèse 5 kilos et 600 grammes remarque que le bébé pleure à la fin du repas, démontrant clairement qu'il a encore faim. De la double pesée, effectuée au moins pendant quelques jours, il ressort que la quantité de lait introduite est en moyenne de 500 grammes par jour. Les besoins alimentaires sont plutôt de 160 grammes x 5,6 kilogrammes, ce qui équivaut à 900 grammes par jour. La maman, donc, à la fin de chaque repas donnera à son bébé une quantité de lait troisième âge en poudre pour compenser le défaut de lait maternel. En pratique, l'enfant doit introduire 180 grammes par repas, puis 180 grammes pour 5 repas : ce qui manque doit être recouvert de lait en poudre adapté.